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Les projets urbains, les opérations d’aménagement, les stratégies immobilières des collectivités et de leurs opérateurs (notamment les SEM, les SPL, les bailleurs…) sont souvent analysées sous le prisme de leurs performances financières. Si ce critère est bien évidemment synonyme de faisabilité d’une opération, il peut s’avérer insuffisant pour garantir sa qualité et la réussite de son inscription dans le territoire. Parfois, la mise en avant de ce seul critère peut conduire à des situations de blocage, qui in fine peuvent se traduire en contre-performance.
L’évaluation extra-financière propose de changer de focale. Il s’agit, au-delà des questions de performance financière, d’intégrer dans les projets l’écologie, les valeurs sociales, l’engagement sociétal, l’impact économique et la qualité de la gouvernance. Les notions de bien-être et de qualité de vie, de protection de l’environnement, d’inclusion et de mixité sociale et générationnelle, de prise en compte de la santé, de la sécurité, de l’égalité femmes-hommes… constituent en outre des dimensions immatérielles qui qualifient un projet.
La remise récente du rapport du groupe de travail sur la méthode d’évaluation socio-économique des projets d’aménagement présidé par Sabine BAÏETTO-BEYSSON, et auquel a participé la SCET, nourrit cette réflexion.
Quelles sont les méthodes de l’évaluation extra-financière des projets d’aménagement, de la mesure de leurs retombées matérielles et immatérielles ? Comment les territoires s’en saisissent pour affiner leur stratégie et procéder aux choix et arbitrages à faire ? Comment, concrètement, analyser des projets à l’aune de ce paradigme ?
Une journée pour comprendre, analyser, débattre, et avoir un temps d'avance sur les pratiques de l'aménagement.
