Ce numéro aborde la question du numérique sous l'angle des territoires, de la gouvernance et du projet urbain :
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Quelle transition numérique pour les territoires ? Parce qu'il semble renforcer les disparités territoriales et les hubs métropolitains, le numérique reste un objet de politique publique d'aménagement. Permettant plus d'agilité, il oblige à développer la concertation et l'échange avec l'utilisateur final. Dans le même temps, il touche également territoires périurbains et ruraux, et constitue une réelle opportunité pour ces derniers.
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Quels usages et quelle gouvernance de la donnée ? La maîtrise des flux de données est probablement la clef pour piloter les fonctions urbaines de la ville de demain. Mais pour cela, les collectivités doivent mesurer l'étendue des possibilités offertes par la valorisation des données de leur territoire et l'émergence d'une véritable économie de la donnée comme le montre la multiplication des plateformes numériques. Tirer profit de cette nouvelle économie peut-il permettre aux collectivités de financer leur mission d'intérêt général ? Celui-ci nécessitera d'être redéfini collectivement en associant les usagers, comme le montre la montée en puissance du crowdsourcing urbain et des civic techs.
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Quelles conséquences pour la fabrique urbaine ? Certaines collectivités se sont déjà préoccupées de développer l'innovation numérique, en ouvrant leurs données de façon structurée (cas du service métropolitain de la donnée de Rennes), en développant des plateformes de services (ou en les suscitant) et en mobilisant des dispositifs d'appui à l'innovation (appels à projets, hackathon, challenge data...). Pour les opérateurs urbains, c'est en se basant sur des partenariats avec les acteurs du numérique que l'on pourra faire émerger l'innovation urbaine comme le montre les expériences de la SAMOA à Nantes ou de la SPL Lyon Confluence.
Pour en savoir plus, consulter le dernier Tendances « Villes de demain : les enjeux du numérique »