Véritable outil de renouvellement de la fabrique urbaine, le tiers-lieu :
- implique un portage de projet « collectif » – la mobilisation de forces vives locales – indispensable pour le faire vivre ;
- est avant tout un processus inscrit dans un tissu urbain, qui peut créer de nouvelles polarités, au-delà d’un simple actif immobilier ;
- demande aux acteurs urbains de faire le pari de l ’« improgrammation », de penser un lieu évolutif, hybride, non assigné à une fonction ;
- donne une forte place au test et à l’expérimentation, de la conception au fonctionnement quotidien – pouvant évoluer dans ses usages, son mode de gestion, son modèle économique, ses parties prenantes… ;
- s’inscrit dans un temps long, et demande donc aux acteurs de repenser les cadres de gouvernance vers des formes collectives (collectifs, SCIC, associations) et de nouveaux modes de fonctionnement associés (urbanisme collaboratif, partage de ressources...).
Après un essai de définition du tiers-lieu, ce dossier aborde successivement la question de la gouvernance avec l'enjeu central de l'implication des usagers, la difficulté d'établir un modèle économique et la diversité des structures juridiques. Il est illustré de 3 études de cas (la Fruitière Numérique dans le Vaucluse, KMØ à Mulhouse, initié par Citivia, et BOUDA à Boulogne-sur-Mer).
Pour en savoir plus, consulter le Dossier du Réseau #10-2019