Lors de cette journée rythmée par des conférences, ateliers et démonstrations, les participants ont pu échanger autour des questions réparties en 4 thèmes : les territoires durables, les territoires connectés, les territoires inclusifs, les territoires attractifs. Avec, en filigrane, l’innovation.
« C’est une banque de prêt et de financement, mais aussi une banque de services » a souligné Edouard Philippe, premier ministre, dans son discours de clôture : la Banque des territoires apportera une expertise en ingénierie aux collectivités et accompagnera les élus sur les enjeux des cœurs de ville, du logement social, de la rénovation énergétique, du virage digital ou encore du développement économique et touristique. « Pour prendre une décision lourde et rompre la solitude du décideur, […] on a besoin d’une expertise fiable, de confiance ». Un des principaux enjeux pour les élus, «c’est cette capacité à mobiliser de l’ingénierie de confiance». Revoir l'intégralité du discours
Pour Eric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, cette « nouvelle marque» a pour objectif « de rendre notre action plus efficace dans les territoires […] en unifiant les forces de travail de nos métiers et des filiales Scet et Cdc-Habitat ». La Banque des territoires n’est pas seulement une banque. Elle accompagne ses clients de la conception à la réalisation de leurs projets et sécurise les investissements de long terme avec une offre complète en ingénierie et montage de projet. Son ambition : faciliter la réalisation de projets d’avenir qui contribuent à réduire la fracture territoriale et favorisent l’innovation sociale et technologique.
En termes d’organisation, c’est une « marque avec un management unifié » selon Oliver Sichel, directeur général adjoint de la Caisse des dépôts qui dirige la Banque des territoires. « Notre volonté est d’être plus agile, plus rapide, en nous appuyant sur une plateforme digitale qui sera opérationnelle à l’automne ».
La Scet, filiale de la Caisse des Dépôts, s’inscrit pleinement dans la dynamique de ce nouveau dispositif et « apportera son expertise territoriale de la conduite de projets ». Cependant, « société privée immergée dans l’univers concurrentiel, [elle] ne saurait être incluse dans la Banque des territoires selon un modèle « in-house ». […] Elle répondra donc aux appels d’offres qui seront lancés, selon les règles de la commande publique » indique Stéphane Keïta, pdg de la Scet dans une interview donnée à Cadre de ville. Lire l'interview
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