Les perspectives en matière de production et de réhabilitation imposent aux organismes de définir de nouvelles stratégies patrimoniales intégrant l’ensemble des dimensions d’atténuation et d’adaptation, permettant ainsi de construire une vision et des convictions partagées sur les priorités d’intervention. Cette stratégie ne pouvant se suffire à elle-même, il convient qu’elle intègre la manière dont elle se décline en leviers d’actions (stratégiques, organisationnels, financiers, juridiques, opérationnels…) et en investissements. C’est la garantie de positionner ces interventions de manière adaptée dans le temps au regard des capacités d’intervention.
En parallèle, ces interventions sont souvent plus complexes (montage complexe, reconstruction de la ville sur la ville, logement spécifique, mixité de produits…) et sont parfois un pas de côté dans le champ de compétences actuel des bailleurs. Le besoin de restructuration apparaît donc essentiel, afin d’incorporer de nouveaux métiers et démarches et de construire une organisation robuste mais agile, pour lier industrialisation et sur-mesure.
Dans cette perspective, nous identifions 3 entrées pour repenser / adapter les modèles d’activité et de fonctionnement classique des bailleurs :