Attractivité : le Groupe SCET publie un nouveau baromètre en partenariat avec Ancoris

  • Développement économique
  • Immobilier d'entreprise
  • Attractivité Territoriale
Publiée le 29/02/2024
     
  • Collaborateur SCET
    Caroline MARCHANDON
    Assistante de Direction - RESEAU SCET - SCET
    Collaborateur SCET
  •  
  • Collaborateur SCET
    Marie BRETON
    Manager Conseil - Politiques Publiques - SCET
    Collaborateur SCET
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Pour la première fois, le Groupe SCET et Ancoris ont uni leurs expertises en matière d’attractivité territoriale pour prendre le pouls du terrain auprès des décideurs à la fois publics et privés.

En plus d’un bilan des projets d’implantation détectés en 2023, ce baromètre propose une double analyse :

  • Des intentions d’investissements des entreprises françaises et internationales, sur la base de plus de 8 000 entretiens téléphoniques réalisés par Ancoris auprès de chefs d’entreprises tout au long de l’année 2023. 
  • Des attentes des territoires français, sur la base d’une enquête réalisée par la SCET entre novembre et décembre 2023 auprès de 257 acteurs territoriaux : directeurs, chefs de projets ou encore chargés de missions au sein d’EPCI, d’agences d’attractivité et de développement économique, d’EPL ou encore de conseils régionaux.

En voici les principaux résultats quantitatifs et qualitatifs :

  • 1 694 projets d'implantation ont été détectés en 2023, un nombre en légère baisse par rapport à 2022 (-1%) mais toujours en hausse par rapport à 2019, la dernière année de référence (+10%). Des chiffres qui démontrent, selon le baromètre, « une certaine résilience des stratégies d'investissement des entreprises, qui continuent de s'engager malgré les crises (guerre en Ukraine, hausse des coûts de l'énergie, inflation, etc.) ».
  • Du point de vue sectoriel, l'industrie représente 23% des projets d'implantation détectés, avec une hausse de +2% du nombre de projets par rapport à 2022. L'on observe à l'inverse une forte diminution de nombre de projets dans les secteurs de la logistique (-18%) et du BTP (-35,8%).
  • Du point de vue géographique, une part croissante des projets d'implantation détectés sont d'origine française (92%). Cela est notamment lié, d'après le baromètre « à des stratégies de priorisation de certains territoires, qui font le choix de privilégier les projets endogènes et d’orienter leurs offres d’accueil disponibles (foncières ou immobilières) vers les entreprises déjà présentes sur leur territoire ».
  • Du côté des territoires, l’enquête révèle que 94% des décideurs territoriaux considèrent toujours l’attractivité comme un enjeu prioritaire, avec une attention particulière accordée à l’attraction de projets industriels créateurs d’emplois et à forts impacts. 88% des répondants se disent par ailleurs optimistes ou très optimistes pour le développement de leur territoire.
  • Du côté des entreprises, la faible disponibilité du foncier économique et les difficultés de recrutement apparaissent comme les deux principaux freins aux implantations dans les territoires. Le baromètre note d’ailleurs que « la pénurie de compétences disponibles pousse les dirigeants d’entreprises à porter une attention particulière à l’environnement et au bien-être des salariés afin de recruter et de fidéliser les talents ». 

Pour en savoir plus, retrouvez ici le Baromètre de l'attractivité des territoires 2024.

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