Chantiers : work in progress !

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Publiée le 05/06/2020 par Groupe SERL
     
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    Thierry LEMANT
    Responsable de l'animation et des partenariats - Pôle EPL - Caisse des Dépôts
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La SERL menait, pour son compte ou dans le cadre de contrats de mandats ou d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage, 32 chantiers, lorsque les mesures gouvernementales de confinement liées à la crise sanitaire sont entrées en vigueur, le 17 mars : retour sur les 2 mois qui ont suivi et qui resteront dans les mémoires

À la mi-mars, la SERL menait 32 chantiers, 13 dans le cadre de ses concessions d’aménagement, 19 dans le cadre de contrats de mandats ou d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). Ces chantiers présentaient une grande diversité, tant en ampleurs qu’en montages contractuels (lots séparés, macro-lots, marché global de performance, conception-réalisation, CCAEM…).

Dès le confinement décrété, la quasi-totalité des entreprises a stoppé ses interventions, dans le souci de préserver la santé de leurs compagnons. Cela a également été le cas de beaucoup de maîtres d’œuvre et de coordonnateurs, qui ont décidé de ne plus assurer de présence sur le terrain. Dans les deux cas, la SERL a dans un premier temps pris acte de cette situation inédite et cherché à s’assurer de la mise en sécurité des personnes et des biens. Est ensuite venu le temps régularisation de la situation administrative de chacun des intervenants, en attendant que les conditions d’un redémarrage progressif se mettent en place.

Guide de préconsations de sécurité sanitaire pour la continuité des opérations de la construction en période d'épidémie de coronavirus COVID-19

Ces conditions de redémarrage sont restées jusqu’à début avril suspendues à la publication d’un guide négociée entre partenaires sociaux sous l’égide de l’OPPBTP, le guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des opérations de la construction en période d’épidémie de coronavirus COVID-19. De premières versions du guide ont commencé à être diffusées fin mars et sa validation officielle est intervenue le 2 avril. À partir de ce moment, les chefs de projets de la SERL ont cherché à accompagner les entreprises désireuses de reprendre leur activité en organisant, en relation étroite avec les CSPS, maîtres d’œuvre et entreprises, la déclinaison des dispositions de ce guide aux situations propres à chaque chantier. La ligne de conduite ? S’appuyer dans un premier temps sur les acteurs les plus volontaires, partager l’expérience acquise en interne entre chefs de projets, et en externe, puis décliner le travail sur un nombre grandissant de chantiers et de situations.

Il ressort, de toutes ces mesures, un tronc commun, avec deux typologies principales d'applications : sanitaires, d'une part, et de distanciations physiques, d'autre part. En matière sanitaire, cela prend notamment la forme de la mise à disposition de points de lavages des mains supplémentaires, de sanitaires plus nombreux… Le nombre de vestiaires est également souvent plus conséquent, avec des roulements plus importants pour s'équiper et se déshabiller. En matière d’espacement des distances entre les ouvriers du chantier, il est désormais préconisé d'organiser différemment le travail, en évitant une coactivité entre entreprises dans un même espace. Il peut également être instauré des sens de circulations des flux. Le port du masque peut être enfin rendu obligatoire pour certaines situations de travail ou, parfois, sur tout le chantier sur certaines opérations. Là encore c’est la configuration du chantier et ses contraintes qui dictent les mesures devant être prises, avec un impératif systématique : la protection des intervenants.

Mesures sanitaires chantier - Campus numérique de la Région

©SERL - Exemple de mesures de précautions sanitaires sur le chantier du Campus Région du numérique à Charbonnières-les-Bains

Beaucoup de temps mobilisé, une forte dose de concertation de la part de l'ensemble des partenaires, ont permis une reprise progressive mais linéaire de l’activité, avec près de la moitié des chantiers qui avaient repris au 24 avril, 70 % au 5 mai et 90 % au 20 mai. C’est ainsi toute une profession qui a progressivement surmonté l’obstacle et su définir, mettre en place et organiser le contrôle, chantier par chantier, des mesures adéquates de protection sanitaire en application du guide de l’OPPBTP.

Bien entendu, beaucoup de choses restent encore à faire. La plupart des chantiers ont repris, certes, mais dans des conditions de productivité dégradées, à la fois du fait de la nécessaire adaptation des intervenants aux nouvelles consignes, mais aussi et surtout du fait d’un séquençage plus important des tâches à accomplir, et de l’impact que cela génère sur les délais de réalisation de chacune de ces tâches et globalement, sur le délai des chantiers. Et comme chacun le sait, le temps, c’est de l’argent… Des discussions entre maîtres d’ouvrages, mandants, mandataires, (suivant les cas), et entreprises sont donc inévitables, et nécessaires, pour définir la prise en charge des coûts directs et indirects générés par cet organisme indélicat dénommé COVID-19.

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